Les bienfaits du vin rouge sur la santé sont scientifiquement prouvés !
Le vin rouge est connu depuis déjà plusieurs années pour ses vertus anti oxydantes et les bienfaits qu’il procure sur le vieillissement cellulaire. Les recherches se sont poursuivies et les scientifiques ont mis au jour les pouvoirs du vin rouge pour lutter contre Alzheimer ou les maladies cardiovasculaires.
Le resvératrol du vin rouge, produit miracle ?
Le resvératrol est un phytophénol synthétisé dans les grains de raisins et retrouvé dans le vin rouge. Sa présence dans le fruit provient d’une réaction de la vigne contre une infection commune due au champignon Botrytis Cinerea. Des chercheurs américains et français viennent de mettre à jour de nouvelles propriétés du resvératrol du vin rouge dans le mécanisme de la réaction inflammatoire et la naissance des cancers.
Ce phytophénol agirait sur l’organisme comme un agent préventif de la formation de certains types de cancers, notamment le cancer colorectal. Les chercheurs de l’Inserm ont mis en évidence l’action du vin rouge sur des molécules particulières responsables d’inflammations. Or, la recherche avait montré précédemment que dans 25% des cas de cancers, et particulièrement dans le cas des cancers du sein, du poumon et les leucémies, un processus inflammatoire est à l’œuvre, favorisant la prolifération des cellules cancéreuses. Le resvératrol modulerait l’expression des micro-ARN miR-663 et miR-663 qui à leur tour limiteraient l’expression des gènes inflammatoires. Cette étude a été confirmée par une seconde équipe de chercheurs aux Etats-Unis qui ont démontré le rôle du resvératrol du vin rouge sur des cellules cancéreuses colorectales.
Ces découvertes doivent encore être testées de plusieurs manières différentes avant que les scientifiques puissent confirmer le rôle du vin dans le processus anti-inflammatoire et le traitement de certains cancers.
Du vin rouge contre la maladie d’Alzheimer
Des chercheurs américains viennent de lancer un essai clinique pour évaluer les effets du resvératrol du vin rouge sur des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et d’anosognosie. Le postulat de départ est qu’un verre de vin rouge consommé chaque jour pendant 12 mois pourrait combattre efficacement la maladie d’Alzheimer. Une première partie de cet essai a été mené sur des animaux et a montré que le resvératrol permettait d’enrayer le processus de vieillissement cellulaire.
Un groupe de participants à cette étude recevra des doses de resvératrol pur. L’autre groupe se verra remettre un placebo. Aucun des volontaires ne pourra différencier les doses de produits du placebo et les scientifiques réaliseront des tests pour identifier les marqueurs biologiques d’Alzheimer et déterminer la progression de la maladie en fonction du produit administré. Les chercheurs pourront également, grâce à cette expérience, déterminer l’action du resvératrol du vin rouge sur la perte de neurones liée à cette maladie dégénérative.
Fléau moderne, la maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de personnes dans les pays occidentaux et provoque une dégénérescence cérébrale progressive qui conduit à la perte de la mémoire et à des dysfonctionnements organiques entrainant à terme la mort. Les découvertes liées au resvératrol du vin rougepourrait permettre de limiter la progression de la maladie et offrir plus d’autonomie aux malades.
Le vin rouge contre les AVC
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap chez l’adulte et la troisième cause de mortalité dans les pays occidentaux. Ses causes sont plurifactorielles et encore mal connues. Il est par conséquent difficile d’envisager un traitement en amont. Actuellement, les soins portent sur la période post-AVC, lorsque cela s’avère possible. C’est pourquoi il est important pour la recherche d’axer son travail sur la prévention en priorité. Le vin rouge pourrait constituer une piste d’investigation intéressante dans les années à venir. En effet, s’il a déjà été démontré que le vin rouge avait un effet bénéfique sur les maladies cardiovasculaires, les chercheurs n’avaient pas pris en compte l’influence du vin rouge sur les attaques cérébrales. Plusieurs études américaines indépendantes, menées notamment par l’American Heart Association et le Boston University Medical Center, ont montré que la consommation quotidienne d’un verre de vin rouge diminuait de 20% les risques d’AVC. Ces études ont été suivies sur une période de 25 ans auprès d’une population ne présentant aucune maladie cardiaque ou vasculaire. Les chercheurs américains ont également démontré par le biais de ces essais cliniques, que la consommation de vin rouge ne devait cependant pas excéder 15g par jour pour conserver les effets bénéfiques de l’alcool.
Au-delà, et particulièrement à partir de 38g d’alcool par jour, les effets s’inversaient et le risque de subir un AVC augmentait fortement. De même, les hommes consommant plus de 3 verres de vin rougequotidiennement (deux pour les femmes) sont davantage exposés aux cancers, cirrhoses du foie, maladies du système nerveux, de l’anxiété voire de la dépression.